Speakers
Blümlinger Christa
PR Université Paris 8 - associée à titre secondaireCastro Teresa
MCF Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireOdin Roger
PR émérite - Université Sorbonne NouvelleStart
25 octobre 2013
End
26 octobre 2013
La culture visuelle contemporaine semble être caractérisée par une double tendance : d’une part, la production d’images et d’écrans qui ont une définition et une résolution toujours plus hautes, et d’autre part, la circulation d’une grande quantité d’images en basse définition, des images floues, pixelisées, « pauvres ». Comment expliquer cette double tendance, cette polarité ? Pourquoi la course vers la haute résolution, déclenchée par le développement technologique et par le marketing, n’a-t-elle pas fait disparaître la basse définition qui, au contraire, survit, persiste, sans céder sa place sur la scène médiatique contemporaine ? Il y a presque 50 ans, le médiologue Marshall McLuhan, dans un livre qui a marqué son temps, Understanding Media. The Extensions of Man (1964), avait fondé sur la distinction entre haute et basse définition sa propre distinction entre médias « chauds » et médias « froids ». Aujourd’hui, face à des médias qui continuent de se transformer mais sans cesser d’être des « prolongements technologiques de l’homme », quel sens doit-on attribuer à cette distinction ? Comment interpréter les températures variables, les phénomènes de réchauffement et de refroidissement qui caractérisent les médias contemporains ? Et quelles sont les valeurs qui sont véhiculées par les images en haute et en basse définition ? Comment cette distinction se configure-t-elle dans les domaines du cinéma, de la photographie, de la musique, de la scène théâtrale et performative, dans l’histoire de l’art et dans les pratiques artistiques contemporaines ?
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Organisation : Francesco Casetti, Antonio Somaini