Moussa Alexandre

Moussa Alexandre

Docteur - associé à titre principal

Alexandre Moussa est docteur en études cinématographiques et audiovisuelles, qualifié en section 18-CNU. Il a été ATER à l’Université de Poitiers et à l’Université Sorbonne Nouvelle. Membre rattaché à l’Ircav, il est actuellement chargé d’enseignement à l’Université de Poitiers. Il est par ailleurs scénariste et réalisateur de plusieurs courts métrages, contributeur de la revue critique en ligne Critikat et programmateur de ciné-club.

En juin 2021, il a soutenu une thèse intitulée « Je ne suis pas une apparition, je suis une femme » : Delphine Seyrig, icône du cinéma moderne, actrice insoumise, star féministe, dirigée par Raphaëlle Moine et financée par un contrat doctoral de la Région Île-de-France (Institut Émilie du Châtelet). En croisant l’étude de la persona de la star, l’analyse de son jeu d’actrice et l’histoire de ses collaborations professionnelles, elle entendait restituer la complexité du parcours de Seyrig entre cinéma, théâtre, télévision, vidéo et engagement politique.

Ses travaux de recherche se situent plus généralement à la croisée de l’histoire du cinéma, de l’esthétique et des études culturelles. Ils portent de manière privilégiée sur l’acteur·ice de cinéma, appréhendée à la fois comme star construisant une persona à travers ses rôles et apparitions médiatiques dans un contexte culturel spécifique, comme interprète contribuant par son jeu à l’esthétique des œuvres et comme collaborateur·ice de création impliqué·e dans le processus de production et de réception des films. Il s’intéresse en outre aux théories, à la critique et aux pratiques filmiques féministes des années 1970-1980, et à l’articulation des approches gender et queer du cinéma et de l’audiovisuel avec l’esthétique.

 

. Organisation de manifestations scientifiques

Colloque L’Acteur et la Star comme anomalies : Accords imparfaits et dissonances expressives, Université Sorbonne Nouvelle, 28-29 juin 2022. Co-organisé avec Hugo Girard, Anne Kaftal et Leticia Weber Jarek.

 

. Publications scientifiques

« Valérie Lemercier, de Palais royal (2005) à 100% Cachemire (2013) : les limites du pouvoir émancipateur de l’indocilité comique », Genre en séries, n° 13 : « Genre et comédie : stars, performances, personnages », 2022.

« Marie France ou Marilyn : l’actrice, la femme et leurs doubles dans Maggy Moon, Mais qui est donc cette petite blonde ? (1974) », Revue d’études culturelles, n° 9 : “Marilyn Monroe, jouée”, 2022.

« Formes et limites de l’intervention active de l’actrice dans le processus de création cinématographique : l’exemple de Delphine Seyrig », La Création collective au cinéma (CCC), n°4: “La place des acteurs et des actrices dans l’équipe du film”, 2021, p. 149-168.

« Mémoire vive du cinéma, mémoire vive de l’Histoire : Danielle Darrieux dans En haut des marches de Paul Vecchiali (1983) », dans Gwénaëlle Le Gras et Geneviève Sellier (dir.), Danielle Darrieux. La Traversée d’un siècle, Pessac, coll. Cinéma(s), Presses Universitaires de Bordeaux, 2020, p. 261-273.

« Répliques par l’actrice, répliques d’une actrice : Delphine Seyrig dans Le Troisième Concerto (1963) et Le Lys dans la vallée (1970) », Mise au point, n° 10, 2018.

« Le Tournage comme lieu du politique : irruption de la lutte féministe sur le plateau de A Doll’s House (Joseph Losey, 1973) », dans Collectif DAEM (dir.), Arts et Médias : Lieux du politique ? », Paris, L’Harmattan, 2017, p. 125-134.

 

. Publications grand public

« De la guerre entre féministes et cinéphiles en général, et d’Iris Brey en particulier », Critikat, 2020.

« Undoing the Diva: Delphine Seyrig as an Actress, or the Deconstruction of a Myth », dans Nataša Petrešin-Bachelez et Giovanna Zapperi (dir.), Defiant Muses: Delphine Seyrig and the Feminist Video Collectives in France in the 1970s and 1980s, Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, 2019, p. 74-88.

 

. Récentes communications

« Périls de l’excès : Elizabeth Berkley, foyer actoral dissonant de Showgirls (Paul Verhoeven, 1995) », Colloque L’Acteur et la Star comme anomalies : Accords imparfaits et dissonances expressives, Université Sorbonne Nouvelle, 28-29 June 2022.

« Le Costume comme leurre et la peau comme costume : Scarlett Johansson, sex symbol mis à nu dans Under The Skin (Jonathan Glazer, 2013) », Colloque Le Costume sur un plateau : de l’ombre à la lumière (2ème édition), Université Sorbonne Nouvelle, 11-12 March 2022.

« Star et féministe en France : une impossible conciliation ? L’exemple de Delphine Seyrig », Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) – Colloque La fabrique médiatique du genre : stars, vedettes et célébrités saisies par le féminisme, Université Paris-Nanterre, 27-31 August 2018.

 

Events