Romaric Berland est doctorant non contractuel à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel (IRCAV) depuis 2018. Il est également professeur de français dans le secondaire.
Sa thèse, intitulée Un cinéma « jouissif » ? L’expérience du spectateur français face au cinéma de genre sud-coréen, est dirigée par Laurent Jullier au sein de l’école doctorale 267 Arts et Médias de l’Université Sorbonne Nouvelle. À l’aide du modèle sémio-pragmatique de Roger Odin, il s’appuie sur le contexte de réception des films sud-coréens en France et sur les avis de spectateurs internautes pour analyser les procédés de mise en scène de ces films et la manière dont ils font effet sur le public. Il interroge ainsi la possibilité du plaisir (ou de sa frustration) éprouvé par les spectateurs, en particulier devant le spectacle de la violence.
Ses domaines de recherche portent donc sur la représentation de la violence au cinéma, l’investissement cognitif et affectif du spectateur dans la fiction, et les enjeux de l’immersion et de l’identification filmique.
Articles et chapitres d’ouvrage
(à paraître) article « Les procédés de distanciation au service de l’immersion fictionnelle », publication des actes du colloque «De l’immersion au cinéma» par les Presses Universitaires de Rennes.
« Occuper la marge ou le centre ? », article paru en juin 2021 dans le n° 68 de la revue Éclipses dédié au réalisateur Bong Joon-ho.
Communications
« Experiencing Female Victimization and Emancipation in a South Korean Rape and Revenge. Bedevilled by Jang Cheol-Soo (2010) », communication à la 30e conférence de l’AKSE (Association for Korean Studies in Europe) le 31 octobre 2021.
« Les techniques de distanciation au service de l’immersion cinématographique. Analyse phénoménologique d’un paradoxe esthétique», communication au colloque international « De l’immersion au cinéma » organisé par les Universités Rennes 1 et 2 dans le cadre de l’ANR Beauviatech le 20 mai 2021.
« “Parasiter” le cinéma américain : comment le nouveau cinéma sud-coréen s’inspire-t-il d’Hollywood pour en proposer un contre-modèle esthétique et idéologique ? », communication à la journée d’étude « Cinéma coréen : construction et déconstruction (1919-2019) » organisé par l’Ircav et l’ESTCA le 23/10/2019.