Gomes Arzatian Céline

Gomes Arzatian Céline

Docteure - associée à titre principal

Céline Gomes Arzatian est docteure à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel de l’Université Sorbonne Nouvelle (salariée puis contrat CIFRE/LOBSTER de 2014-2016, puis professeure des écoles 2017-2019 et actuellement sans contrat).

Sa thèse s’intitule Les rapports entre la mode et le cinéma en France dans les années 1920, sous la direction de Laurent Véray. À travers une étude générale de l’organisation et de l’évolution des costumes au cinéma en France, du début du cinématographe jusqu’à la fin du muet, cette thèse se concentre sur la période des années 1920 afin de montrer les liens qui se sont créées entre la mode et le cinéma, par le biais des maisons de couture participant à la confection des costumes de la vedette principale. Il s’agit également de montrer quel a été l’impact de l’arrivée du créateur de costumes dans la conception des costumes d’un personnage. Cette thèse analyse à travers les dimensions historiques, humaines, économiques, esthétiques, la création et l’évolution du costume au cinéma.

La première partie de sa thèse aborde le début du cinématographe et les opérateurs Lumières tournant leurs premières vues « mises en scène » avec les méthodes héritées du théâtre. Puis la thèse met en valeur les différentes pratiques et les diverses provenances des costumes de la Star Film de Georges Méliès. Elle s’attache ensuite à quelques acteurs célèbres Charles Chaplin, Max Linder et Pearl White) confrontés à l’utilisation d’un costume particulier pour créer leur personnage. La deuxième partie s’intéresse à la manière dont le cinéma français s’est servi de la mode et de ses maisons de couture pour tenter de rivaliser avec le cinéma américain. Puis dans une troisième partie, l’analyse s’attache au travail de la maison de couture lorsque celle-ci est appelée à créer et prêter des vêtements sous l’impulsion du réalisateur ou bien à d’exécuter sous l’autorité du créateur de costumes, les costumes de l’actrice principale. Enfin, la quatrième partie relève les points de convergence entre ces deux arts : la mode et le cinéma à une période, la fin de la Première Guerre mondiale, où les arts se stimulent mutuellement, créant entre eux le nouveau style de cette époque. C’est par le projet de Louis Delluc qui s’inspire d’une revue de mode pour réaliser une revue de cinéma, c’est aussi l’introduction au Salon d’Automne de la mode puis du cinéma, c’est ensuite la réalisation de L’Inhumaine comme point de bascule vers ce nouveau style et c’est enfin l’Exposition des Arts décoratifs qui installe la mode et le cinéma comme art définitivement dans cette époque que l’on nomme Les Années Folles.

 

Interventions publiques

  • Cycle de projections – Fondation Pathé, Paris, « Le Grand Jeu – L’acteur dans le cinéma français des années 1910-1920 », Assos. Kinétraces, 2 octobre 2015.

 

Communications colloques internationaux

  • “Fashion and Cinema in the 1920s through the Case of the Magician, Rex Ingram (1926)”, Colloque international « Spectacle& Society », Society for French Historical Studies, Nashville Vanderbilt University, 3-5 mars 2016.

 

Conférences/Communications/Journée d’étude

  • CRHIA (Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique), « Autour du Grabuge : évocation des films mystérieux, sulfureux, désavoués, oubliés, perdus », 11 juin 2024.
  • CHCSC – DYPAC, « Les Frontières en études culturelles, de l’Antiquité à nos jours », campus de Saint-Quentin-en-Yvelines, Guyancourt, 16 mai 2024.
  • Colloque UFR Arts & Médias “Le costume sur un plateau”, Sorbonne Nlle, 12-13 mars 2019 -Présentation L’Arpète, Donatien (1928), Fondation J. Seydoux-Pathé, 12 mars 2019.
  • “Élégance française sur écran, de la côte d’Azur à Hollywood : Lyolène et Chanel », “Échanges franco-américains dans la mode”, IHTP/CNRS, Paris, 15 avril 2016.

 

Publication

Autres activités :

Membre de l’association KINETRACES
Membre du réseau Culture(s) de Mode