Jessie Martin est Maître de conférences en Esthétique du cinéma à l’Université de Lille et membre du CEAC (Centre d’études des arts contemporains).
Son travail porte sur des problèmes touchant l’esthétique du cinéma, la théorie des images et l’analyse esthétique de films. Plus précisément, ses recherches s’intéressent à la couleur au cinéma (esthétique, pratiques, discours et imaginaires), aux relations entre arts plastiques et cinéma et à la théorie de l’image (questions de représentation, de figuration, de composition), aussi bien dans le cinéma en prise de vues réelles que dans le cinéma d’animation.
Elle est actuellement codirectrice, avec Roxane Hamery et Éric Thouvenel, de la collection Cinéma des Presses Universitaires de Rennes.
Ouvrages personnels
- Le Cinéma en couleurs, Armand Colin, Paris, 2013.
- Décrire le film de cinéma. Au départ de l’analyse, Coll. « Les Fondamentaux », Presses de la Sorbonne-Nouvelle, Paris, 2011.
- Vertige de la description. L’Analyse de films en question, Collection « Cinéthesis », Éditions Forum / Aléas, Udine-Lyon, 2011.
- 4ème édition revue et augmentée de l’ouvrage de Martine Joly, Introduction à l’analyse de l’image, Coll. « Focus Cinéma », Armand Colin, 2021.
Directions d’ouvrages collectifs
- Art-historical Moments in Cinema, co-dirigé avec Barbara Le Maître, Bruno-Nassim Aboudrar et Joséphine Jibokji, Aracné, Italie, 2020.
- Damiers, grilles, cubes. De la théorie de l’art aux fictions du cinéma, co-dirigé avec Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître, collection « Interférences », Presses Universitaires de Rennes, 2023.
Sélections des publications (chapitres ou articles) depuis 2018
- « Le Damier de La Notte (Michelangelo Antonioni, 1961) : Fictions d’espace et lieu de l’image », dans Damiers, grilles, cubes. De la théorie de l’art aux fictions du cinéma, Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître et Jessie Martin (dir.), collection « Interférences », Presses Universitaires de Rennes, 2023, pp. 51-66.
- « Réflexion sur la couleur d’Andrei Tarkovski », dans Andrei Tarkovski, Marie Gueden et Macha Ovtchinnikova (dir.), Tétrade n°7, 2021, pp. 72-83.
- « The Draughstman’s Contract. The Serpentine Line: Hogarth and the Englishness of English Art », dans Art-historical Moments in Cinema, Bruno Nassim Aboudrar, Joséphine Jibokji, Barbara Le Maître et Jessie Martin (ed.), Aracné, Italie, 2020, pp. 47-61.
- « La Rivière Fuefuki, un film en couleur ignoré, entre archaïsme apparent et modernité latente », Puissances esthétiques des lisières culturelles, Université Lyon 2, Dario Marchiori et Nedjma Moussaoui (dir.), Garnier, 2020, pp. 159-176.
- « De vulgaires chromos ? Le cinéma américain en couleurs vu par la critique française entre 1930 et 1960 », Fantasme du cinéma américain en France, Mélissa Gignac et Charlotte Servel (dir.), revue Demeter, 2020, en ligne, non paginé.
- « Street of Crocodiles. The Animated Body and the Fantasy of the Flesh », dans Moving Pictures, Living Machines. Automation, Animation and the Imitation of Life in Cinema and Media, Greta Plaitano, Simone Venturini, Paolo Villa (ed.), Édition Mimesis International, Udine, 2020, pp. 151-156.
- « Discours sur la couleur dans Les Secrets des chefs d’œuvre de Magdeleine Hours (1959-1974) », dans Arts et innovations technologiques à la télévision, Priska Morrissey et Éric Thouvenel (dir.), Presses Universitaires de Rennes, 2019, pp. 342-355.
- « The Draughtsman’s Contract. La Ligne serpentine : le moment Hogarth et l’anglicité de l’art anglais », dans A History of Cinema Without Names 3, Diego Cavallotti, Simone Dotto, Leonardo Quaresima (eds.), Édition Mimesis International, Udine, 2018, pp. 191-201.
Interventions liées à l’IRCAV
- « Les Dessous de l’image, inventer par l’écran : À partir de Tablette tactile (Laurent Fiévet, 2019), Le Chef d’œuvre inconnu et la peinture moderniste dans Blow Up (Michelangelo Antonioni, 1966) », Séminaire Analyses d’analyse, Programme « Collimateur » (50 ans d’analyse esthétique des films), novembre 2023, Grenoble.
