Anne Kaftal, rattachée à l’Institut de recherche sur le cinéma et l’audiovisuel et à l’École doctorale 267 Arts et Médias, est doctorante contractuelle depuis septembre 2020.
Sa thèse, provisoirement intitulée « Les actrices françaises et l’humour dans la culture audiovisuelle contemporaine : constructions, stratégies et tensions néo-féministes », est dirigée par Raphaëlle Moine et a pour objectif d’examiner, à travers l’étude d’une sélection d’actrices représentatives, le rôle crucial de la comédie féminine dans le développement de la culture néoféministe française : comme vecteur de son importation dans l’Hexagone, comme noyau de paradoxes typiques du néo-féminisme, mais aussi comme stratégie discursive permettant de gérer, grâce à l’instabilité sémantique de la formule comique, les contradictions sociales constitutives de cette mouvance culturelle. La thèse se situe au croisement des gender studies et des star studies : en interrogeant l’image médiatique d’un ensemble d’actrices comiques et de stars féminines ayant fait des détours par la comédie, elle explore la construction par l’humour d’une ambivalente culture néo-féministe à la française.
Ancrées dans le champ des études culturelles, ses recherches portent plus généralement sur les représentations de genre et sur les trajectoires des personnalités féminines au sein du cinéma et de la télévision française.
Article :
« Camille Cottin, une « Connasse » post-féministe : entre comique féminin incisif et humour misogyne », Genre en séries, n° 13, 2021.
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