Barthes Séverine

Barthes Séverine

MCF Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaire

Séverine Barthes est maîtresse de conférences au sein du département de médiation culturelle de l’université Sorbonne Nouvelle. Elle y est co-responsable de la licence Médiation culturelles/Études culturelles et du master Tourisme culturel et créatif.

Elle étudie les médias audiovisuels d’un point de vue d’une double approche sémiologique et rhétorique, dans le prolongement de sa thèse de doctorat en Langue française (i.e. linguistique appliquée), qui portait sur les séries télévisées dramatiques américaines de prime-time entre 1990 et 2005 et essayait de comprendre comment les contraintes économiques, industrielles et juridiques faisaient évoluer les formes/formats de ces émissions et, ce faisant, les formes de persuasion qu’elles manifestent. Cette perspective à la fois rhétorique et sémio-économique reste la colonne vertébrale de ses travaux, aujourd’hui consacrés à des objets plus nombreux. Ces objets d’études sont principalement la série télévisée américaine et la série télévisée française (les deux saisies historiquement et économiquement), les questions de programmation, le kitsch télévisuel, l’entertainment-education et, dans une moindre mesure, les logiques de plateformisation.

Elle a été chercheuse associée à l’INA (2024-25) pour un projet de recherche portant sur la représentation des questions de santé sexuelle dans les fictions de France.tv slash. Elle représente les enseignants-chercheurs de l’université Sorbonne Nouvelle au conseil de la Bibliothèque Interuniversitaire Sorbonne et est membre du conseil d’administration de l’AFECCAV.

 

Sélection de publications :

Carnet de recherche Alerte spoilers ! : https://seriestv.hypotheses.org/

« Le kitsch, c’est chic : rhétorique du kitsch dans les séries du basic cable américain » dans Franz Johansson et Mathilde Vallespir (dir.), Le Kitsch ou le naufrage du sublime, Presses Universitaires de Strasbourg, 2025, p. 237-58

« Généalogie du générique : les séries culturelles des séries télévisées américaines », Cahiers Interdisciplinaires de la Recherche en Communication AudioVisuelle n°28 (2019), dossier Les Génériques de télévision, p. 15-31.

« Du carnet de molesquine au carnet Moleskine : le magnétisme du champ littéraire », dans Marie-Ève Thérenthy et Adeline Wrona (dir.), Objets insignes, objets infâmes du littéraires, Éditions des Archives Contemporaines, 2019, p. 113-24.

Co-direction (avec Marie-France Chambat-Houillon) du dossier Mutations de la télévision du numéro 10 de Télévision (2019)

« Le héros super-sériel : une arme marketing à l’heure de la Peak TV ? », Télévision n°9 (2018), p. 97-110.

« Suivez Budart : plus beau le néo-feuilleton ? » dans Myriam Tsikounas et Bernard Papin (dir.), Fictions sérielles au temps de la RTF et de l’ORTF (1949-1974), 2018, L’Harmattan, p. 219-36.

« La production et la programmation de séries télévisées », dans Sarah Sepulchre (dir.), Décoder les séries télévisées, 2e édition revue et augmentée, de Boeck, 2017, p. 49-77.

« Panique à la télé. La résistance bactérienne vue par les séries télévisées », Questions de communication n°29 (2016), p. 111-34.

« 71. Année fantastique. Réflexivité et séries télévisées sur les chaînes de l’ORTF », Alternatives francophones n°8 (2015), p. 127-47.