Speakers
Kitsopanidou Kira
PR Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireLayerle Sébastien
MCF Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireFeigelson Kristian
PR émérite Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireStart
28 février 2014
End
28 février 2014
. Table ronde n°1 : L’assimilation du récit
L’assimilation du scénario exige de multiples lectures analytiques. Ce travail est essentiel à la compréhension approfondie du récit dans sa globalité, pour y déceler d’éventuelles incohérences, établir sa continuité chronologique et estimer son rythme et sa durée. Cette préparation doit passer également par une participation aux lectures artistiques et techniques, séances de pré-découpage, repérages, répétitions et essais divers, dans un contexte de démultiplication des versions et de sur-diffusion des informations. La place octroyée à la préparation est-elle assujettie aujourd’hui à l’économie du film!? Le scripte intègre-t-il cette préparation à temps ? Les conditions sont-elles réunies pour une relation privilégiée avec le réalisateur et l’assistant-réalisateur!?
. Table ronde n°2 : L’écriture cinématographique
L’avènement du numérique a eu pour conséquence une prolifération des plans au moment du tournage, une facilité à lancer le moteur avant le clap, à relancer les prises sans couper. La matière filmée est toujours plus dense, et pourtant les temps de tournages sont de plus en plus réduits. Comment le scripte, avec sa capacité d’analyse, son esprit de synthèse et son regard distancié, assure-t-il la continuité et la cohérence de la mise en images, notamment lorsque surgissent des imprévus ? Quels dialogues entretient-il désormais avec le réalisateur et le chef opérateur au sujet du découpage ? Quel rôle jouent ses notes transmises quotidiennement au monteur ?
. Table ronde n°3 : Le temps de la mise en scène
La légèreté relative du numérique et les contraintes budgétaires ont pour effet de comprimer le temps de travail. La globalité du récit, faite de détails visuels et sonores, d’intentions, de tons et de rythmes, est confrontée quotidiennement aux impératifs de temps qui peuvent en changer le cap. Dans ce contexte, le soutien du scripte est essentiel à la mise en scène pour questionner le «!pourquoi!» des choix, s’interroger sur les « solutions justes », indépendantes du « temps perdu ». Comment garder le recul au sein d’un plateau en pleine activité!? Comment prendre avec le réalisateur ce temps nécessaire à la réflexion!? Le temps de la mise en scène n’est-il pas toujours un temps gagné, même s’il « retarde » un peu le tournage ? En quoi les nouveaux outils numériques rendent-ils le scripte plus efficace et plus disponible pour le soutien à la mise en scène ?
. Table ronde n°4 : La transmission du savoir
Les évolutions que le métier de scripte a connues ces dernières années invitent à réfléchir sur les manières de concevoir et d’assurer la transmission de savoirs, de compétences et d’expériences professionnelles. Comment apprendre le métier quand l’offre est réduite en matière de formation initiale mais prolifique en matière de formations continues de qualités diverses ? Comment faire ses premiers pas ? Le plateau demeure-t-il encore un lieu d’apprentissage privilégié ? Stagiaire conventionné ou assistant : quelle assurance pour l’entrée dans la profession ? Enfin, comment préserver la mémoire du métier, de ses pratiques et de ses mutations ? En lien avec quelles institutions ?
>>> Voir le programme de la journée d’études
Organisation : Kira Kitsopanidou et Sébastien Layerle, avec l’association Les Scriptes associés