Speakers
Moine Raphaëlle
PR Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaire - directrice de l'ED 267Kitsopanidou Kira
PR Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireKaftal Anne
Doctorante contractuelleLaborde Barbara
MCF Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireLayerle Sébastien
MCF Université Sorbonne Nouvelle - membre titulaireStart
12 juin 2019
End
12 juin 2019
L’histoire des professions de la télévision, en particulier celles qui sont moins visibles (ex. scripte), qui ont été formées par elle ou qui se déclinent au féminin (ex. speakerine) constitue encore aujourd’hui un vaste chantier peu exploré. Par ailleurs, dans un champ d’étude orienté ces dernières années vers l’histoire politique de la télévision, les programmes et leur production, l’étude des professions passe encore essentiellement par celle de quelques grandes figures, pères fondateurs ou réalisateurs de premier plan. Enfin, si l’histoire des professions cinématographiques et celle de l’équipe du film sous l’angle du genre en est toujours à ses balbutiements en France, une histoire de l’audiovisuel au prisme des rapports de genre demeure encore largement à écrire. Ce workshop, préfigurateur d’un projet de recherche de plus grande envergure sur les professionnel-le-s de la télévision des premiers temps à la fin de l’ORTF en 1974, se donne pour objectif de développer une réflexion méthodologique autour des sources (génériques d’émission, courriers de lecteurs et de téléspectateurs, castings de speakerines, archives de production, archives syndicales, documents audiovisuels originaux diffusés ou non, etc.) et des méthodes pour une histoire de la fabrique de la télévision au prisme du genre. Seront, en particulier, abordées les questions relatives à la professionnalisation des femmes à la télévision, aux circulations inter-médiatiques des professionnel- le-s, à l’imaginaire des métiers de la télévision et au rapport entre genre et innovation.
>>> Voir le programme de la journée
Organisation : Kira Kitsopanidou (IRCAV), Géraldine Poels (INA), Raphaëlle Moine (IRCAV) et Marie-France Chambat-Houillon (CIM)